Art Intérieur - Peintures Réalistes de Valentine Pina

VALENTINE PINA

Qui suis-je ?

Née à Paris (France) et y vivant, je dessine des intérieurs et des paysages …mais surtout des intérieurs.

Je suis touchée par les espaces de la vie quotidienne dans leur banalité ou leur invisibilité. Qui prête attention à une simple chaise, une table oubliée ou un carrelage ordinaire dans une cuisine ? Moi, j’y porte un regard étonné et joyeux comme celui d’une enfant à la fois amusée et attentive.

Je suis émue par un drap recouvrant un canapé, une couleur de lampe, un motif de tapis, une ombre sur un lit ou encore le feuillage d’un arbre derrière la vitre d’une fenêtre.

Ainsi, impatiente et sans le connaitre encore, j’ai hâte de recevoir les photos de votre propre intérieur et de m’y inviter pour l’interpréter et l’adapter selon les échanges que nous aurons ensemble.

Cette intimité que je regarde comme cette respiration que j’entends (des intérieurs) est aussi ce que je retrouve dans les paysages que je dessine.

J’espère que votre propre regard vagabondera dans ces œuvres sur papier et je vous souhaite de ressentir tranquillité, douceur et joie !

Je dessine sur photo ou bien in situ quand cela est possible. J’aime avoir plusieurs photos des objets qui constituent l’intérieur que je vais dessiner ; j’aime qu’ils m’habitent et que chaque détail de l’espace devienne comme un ami.

Je dessine au feutre noir à la pointe très fine puis je pose de la couleur en utilisant des crayons de couleur, des marqueurs alcool et parfois de la peinture acrylique ou de l’aquarelle.

Les couleurs sont essentielles pour moi, j’aime passer du temps avec elles pour les choisir, les mélanger ou les superposer.

Le choix du format du papier est également important pour l’intimité que je perçois et souhaite révéler.

Et puis souvent je le dépasse. Ainsi, si je remplis la surface toute entière de la feuille, certains éléments apparaissent partiellement : comme les oreilles d’un chat, la tête d’une oie, un morceau de commande ou encore les pieds d’une table…

Enfin, je ne cherche pas à reproduire ce que je vois mais à exprimer la douceur silencieuse de l’intimité d’une scène.

Je préfère me laisser porter par la fragilité de ma technique et la spontanéité de mon regard.